Votre médecin vous a proposé une intervention chirurgicale dans le cadre de la prise en charge de votre cancer.
Cette procédure varie en fonction des pathologies et des patients, néanmoins certaines caractéristiques sont communes. Vous trouverez en suivant quelques informations pour vous éclairer, n’hésitez pas à demander à votre chirurgien de plus amples explications.
Les interventions chirurgicales se font sous anesthésie générale, ce qui veut dire que vous dormirez complètement, ne sentirez ni n’entendrez rien. Cette anesthésie nécessite que vous rencontriez un anesthésiste en consultation avant l’intervention afin de s’assurer qu’il n’existe aucune contre indication et de vérifier avec vous les antécédents médicaux et les éventuels traitements que vous avez.
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Quelles sont les différentes techniques ?
La technique peut se faire par laparotomie, ce qui veut dire qu’on réalise une ouverture de votre abdomen par une incision chirurgicale verticale qui part du pubis jusqu’au nombril ou au-delà.
Elle peut se faire parfois par cœlioscopie, ce qui veut dire qu’on va rentrer une caméra dans votre ventre par une ouverture de 1cm au niveau du nombril. L’abdomen est gonflé avec de l’air afin de soulever la paroi abdominale. 3 incisions de 5 à 10mm permettent de passer des instruments et de travailler le ventre fermé.
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Quelles sont les différentes interventions ?
On peut vous avoir proposé une hystérectomie. Il s’agit d’une intervention qui consiste à retirer l’utérus. Dans certains cas la conservation des ovaires est possible, mais la plupart du temps ils sont retirés avec l’utérus impliquant une ménopause.
Le principe de l’hystérectomie est de pouvoir retirer la tumeur dans son ensemble. Il est nécessaire de passer largement autour du cancer pour éviter les risques de récidive. L’intervention peut nécessiter de retirer les tissus avoisinants l’utérus ainsi qu’une partie du vagin (colpo hystérectomie élargie), notamment en cas de tumeur du col de l’utérus.
C’est pourquoi ce geste chirurgical est délicat compte tenu de la présence à proximité de la vessie en avant, et du rectum en arrière. Du fait de cette présentation anatomique, il peut y avoir des lésions ou des plaies pendant l’intervention au niveau de ces organes (vessie, uretères, rectum, tube digestif). La plupart des tumeurs étant plus vascularisée que d’habitude, il peut aussi y avoir des risques hémorragiques nécessitant une prise en charge spécifique avec possibilité d’une transfusion sanguine en cas de nécessité.
Ce sont les principales complications notables qui seront évitées au mieux par votre chirurgien. N’hésitez pas à en reparler avec lui lors de votre consultation pré opératoire.On peut vous avoir proposé un curage ganglionnaire. Il s’agit d’une intervention qui consiste à prélever des ganglions autour des organes touchés par la maladie, ou plus loin le long des artères, afin de s’assurer de l’absence de dispersion des cellules tumorales en dehors de l’organe initial. Ce prélèvement n’engage aucun changement de votre métabolisme habituel du fait de la présence d’autres ganglions pouvant prendre le relai. Néanmoins la lymphe qu’ils doivent drainer peut parfois s’accumuler et réaliser ainsi une poche d’eau interne plus ou moins ressentie (lymphocèle, gonflement des jambes, rétention d’eau). Ces ganglions se trouvant sur les axes artériels et vasculaires du corps humain, il peut y avoir là aussi des risques hémorragiques durant la procédure.
Vous serez hospitalisé la veille de votre intervention afin de s’assurer que votre dossier médical est complet. Pensez à apporter tous les résultats de bilan sanguin ou d’imagerie que vous avez pu faire avant votre opération. Le chirurgien et l’anesthésiste passeront vous voir dans votre chambre afin de reprendre avec vous les différentes questions que vous pourriez avoir. N’hésitez pas à discuter avec eux des différents points que vous n’avez pas compris.
Le jour de l’intervention, après un traitement sédatif spécifique, vous serez conduit au bloc opératoire. Une perfusion sera mise en place pour permettre de réaliser l’anesthésie.
Après la chirurgie, vous resterez hospitalisé le temps nécessaire à votre convalescence. Ces quelques jours permettront de s’assurer qu’il n’y a pas de complications post opératoires. Les plus notables sont l’infection urinaire, les hématomes de cicatrice, ou la formation d’un caillot de sang dans les vaisseaux (phlébite, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral). Tous ces risques seront surveillés (bilan sanguin, examen clinique) et traités rapidement. Le port de bas de contention est obligatoire durant votre séjour, il sera aussi fait un traitement injectable pour prévenir les risques de thrombose (phlébite, embolie pulmonaire).
Comme toute chirurgie, il peut y avoir très exceptionnellement un risque vital amenant parfois à une ré intervention en urgence ou un risque de séquelles graves. Votre chirurgien vous tiendra informé en temps réel de l’évolution de votre état de santé.
N’hésitez pas à lui signaler toute douleur ou gêne inhabituelle.Une visite post opératoire est prévue à distance de votre hospitalisation pour vérifier avec vous la bonne évolution de votre convalescence et la bonne cicatrisation de vos incisions. C’est aussi l’occasion de vous donner les résultats définitifs des analyses des organes prélevés et de vous parler du projet de soin ou de la surveillance à mettre en place.
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Comment se déroule l’intervention ?
Vous serez hospitalisé la veille de votre intervention afin de s’assurer que votre dossier médical est complet. Pensez à apporter tous les résultats de bilan sanguin ou d’imagerie que vous avez pu faire avant votre opération. Le chirurgien et l’anesthésiste passeront vous voir dans votre chambre afin de reprendre avec vous les différentes questions que vous pourriez avoir. N’hésitez pas à discuter avec eux des différents points que vous n’avez pas compris.
Le jour de l’intervention, après un traitement sédatif spécifique, vous serez conduit au bloc opératoire. Une perfusion sera mise en place pour permettre de réaliser l’anesthésie.
Après la chirurgie, vous resterez hospitalisé le temps nécessaire à votre convalescence. Ces quelques jours permettront de s’assurer qu’il n’y a pas de complications post opératoires. Les plus notables sont l’infection urinaire, les hématomes de cicatrice, ou la formation d’un caillot de sang dans les vaisseaux (phlébite, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral). Tous ces risques seront surveillés (bilan sanguin, examen clinique) et traités rapidement. Le port de bas de contention est obligatoire durant votre séjour, il sera aussi fait un traitement injectable pour prévenir les risques de thrombose (phlébite, embolie pulmonaire).
Comme toute chirurgie, il peut y avoir très exceptionnellement un risque vital amenant parfois à une ré intervention en urgence ou un risque de séquelles graves. Votre chirurgien vous tiendra informé en temps réel de l’évolution de votre état de santé.
N’hésitez pas à lui signaler toute douleur ou gêne inhabituelle.Une visite post opératoire est prévue à distance de votre hospitalisation pour vérifier avec vous la bonne évolution de votre convalescence et la bonne cicatrisation de vos incisions. C’est aussi l’occasion de vous donner les résultats définitifs des analyses des organes prélevés et de vous parler du projet de soin ou de la surveillance à mettre en place.